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J'avais jusqu'à ce jour de 2005 différé l'exercice....
Résumons donc… Il était une fois....
1950: Ma mère accouche en juin d'un "petit garçon" (visiblement)... : moi.
En 1948, elle avait perdu après 7 mois 1/2 de grossesse mon aîné, Joseph... que "ton père a porté en terre dans sa petite caisse en bois, en pleurant toutes les larmes de son corps"...
Combien de fois n'ai-je pas entendu ça !
Donc, qu'on le veuille ou non, j'étais là pour remplacer l'autre...
Comme c'était un garçon, mon père n'aurait pas admis autre chose...
C'était moins net pour ma mère.
Une fois sortie de sa dépression
post-partum, elle m'a élevée comme une petite fille jusqu'à mes deux ans...
A partir de là je DOIS être un garçon, quels que soient mes états d'âme...
Et en plus ce garçon doit être parfait...
Comme mes parents n'avaient plus l'âge d'en avoir d'autres, je suis élevé en enfant unique, objet de toutes les attentions, de tous les interdits, de tous les cadrages et les mises en garde...
Peu importe que je sois hypersensible et plus attiré par la douceur des jeux de filles que par la violence de ceux des garçons, je DOIS être un garçon... jouer au foot parce que mon père était footballeur et ne pas pleurer, ne pas me plaindre, apprendre à me battre contre "les attaqueurs" des cours de récré au lieu de me réfugier en pleurant dans les jupes de la maîtresse…
Peu de dispositions pour ce genre d'exercice mais qu'importe...
Et bien sûr interdiction de jouer avec les petites filles...
"Un garçon, ça ne joue pas à des jeux de fille !"
Ma mère "qui a sacrifié sa carrière pour m'élever" m'a appris à lire, écrire, compter...
A trois ans je lisais couramment.. Je suis entré à la maternelle (des garçons, bien sûr, à l'époque) pour me "socialiser" en sachant déjà tout ce qu'on y apprenait… sauf que je n'étais pas capable de résister à la pression des petits mâles et que mon côté "petit ange savant" me faisait détester des déjà petits connards futurs machos...
J'ai sauté des classes à l'école primaire... pas de CP... pas de CE2... toujours premier et prix d'excellence sans discussion possible...
Pour me retrouver à 9 ans dans la classe du certificat d'études avec des gusses de 13 ans passés qui usaient leurs dernières culottes sur ces bancs là...
J'ai failli m'y faire violer !... C'est remonté à la surface lors d'une discussion en 2005 avec Viviane… comme quoi c'était enfoui bien profond dans mon inconscient...
G., B. et T., trois "grands" de la même classe ou de l'autre classe du certif ' m'ont coincée dans les WC et baissé ma culotte...
J'ai encore l'odeur du crésyl dans les narines...
G. voulait que je le suce, B. me fourrer la balayette dans le cul et T. faisait le guet...
J'ai été sauvée par la cloche de fin de récré et j'ai couru me réfugier en pleurant dans la blouse de Mr Lebon, mon instit, sans rien dire... Je n'en ai jamais rien dit, même à ma mère...
Sur la photo ci-dessous, je suis au troisième rang en partant du bas, second(e) à partir de la droite... L'instituteur est Monsieur Lebon... Et Jacques, que je retrouverai en 2008, est aussi sur cette photo (deuxième rang, quatrième à partir de la gauche)
Années lycée... 10 ans en sixième, 17 ans le jour du bac...
A 12 ans j'ai eu mon Q.I. mesuré à 165... J'ai appris plus tard que ça voulait dire surdouée...
Aucune difficulté pour arriver au bout...
A 15-16 ans j'ai quand même compris que mon corps valait bien celui des autres et qu'en sport j'étais largement aussi bonne... Mon complexe des côtes saillantes a disparu en même temps que je leur mettais une pile au 80 m, au saut en hauteur ou au lancer du poids...
Mais pendant tout ce temps là, la nécessité incoercible de m'habiller en catimini avec les affaires de ma mère, en prenant bien soin de tout contrôler, de ne rien déranger, pour qu'elle ne se rende compte de rien...
Pourquoi? Je n'en avais aucune idée...
Et je n'avais jamais eu (pas plus que je n'en ai eu par la suite) la moindre tentation homosexuelle...
16 ans... je dois passer en terminale... Mon père veut qu'ensuite je fasse les Arts et Métiers, comme lui, avec prépa à Armentières... Je n'en ai aucune envie...
Je fais exprès de me faire mettre minable en maths en première pour ne pas être admise en math-élem et de là exclure l'éventualité prépa et Gadzarts...
Mon père m'en a toujours voulu. Je passe le bac sciences-ex, facile, avec mention en 67...
En 68, premiers émois... Je tombe amoureux de Catherine... Quelle drôle d'idée, sachant que je n'ai aucune pulsion sexuelle réelle et que je ne saurais vraiment pas quoi en faire... Mais bon... Entre Catherine et le stade, je gâche mon année de PC1 et je retape en 68-69… tout en continuant de me travelotter à l'occasion avec les fringues maternelles.. (les chaussures sont vraiment trop courtes maintenant..) minimum d'efforts, maximum de sport...
Je truste des titres de champion d'académie et régionaux en athlé... quatrième meilleure performance française au lancer du disque en juniors... pour une future trans !
69-70… j'émigre à Besançon, dans l'optique d'intégrer une école d'ingénieurs chimistes qui prenait les gens sans être passés par la prépa...
J'en avais rien à foutre d'être ingénieur ou pas...
J'y trouve ma future femme, très tendre et amoureuse, ayant besoin de se sentir protégée, qui me fait basculer, provisoirement, dans le camp des mâles ou prétendus tels... C'est elle qui a eu ma fleur... j'avais à peine 20 ans...
Nous passons des vacances merveilleuses en Bretagne...
Je n'ai pas 21 ans...
Je dois demander l'autorisation parentale pour la marier...
Elle est bien sûr refusée.. Ils avaient d'autres vues pour moi!
Revenir dans le Nord, rentrer comme ingénieur dans l'usine où travaillait mon père, et éventuellement me pousser dans les bras de la fille d'un de ses collègues...
Pour la première fois, je dis NON.
J'attends d'avoir 21 ans et 2 mois... ça a fait 37 ans de mariage en cette année 2008 où je relis ces lignes...
Et toujours ces épisodes de travelottage en volant des moments à l'existence...
Périodes difficiles de 71 à 75.. je n'arrive pas à trouver mon équilibre et elle ne me permet pas de le trouver... Qui suis-je?
Pourquoi ai-je encore tant besoin d'être en femme pour trouver une "satisfaction" ?
73: J'obtiens mon diplôme d'ingénieur et je me fais réformer.
Je n'irai pas en coopération à Madagascar....
Je joue mon rôle tant bien que mal jusqu'à ce que je pète les plombs en 75 et que je retourne voir si l'herbe de Catherine est plus verte...
Une catastrophe !
Je ne sais plus où j'en suis...
Je suis nuisible pour les autres et aussi pour moi...
Je reprends sagement le chemin de la maison (que nous avons achetée)... Je trouve du boulot à 500km qui me fait rentrer toutes les semaines... et en Octobre, ma femme m'annonce qu'un bébé naîtra en Juin 76 !...
Merveilleuse sensation, jamais regrettée à ce jour... Un vrai bonheur !...
Bonheur qui m'oblige cependant à jouer le rôle du père et du mari pour un bout de temps... et donc à mettre entre parenthèses mes pulsions trans, qui ne m'ont jamais quittée et que je pensais – quelle erreur - voir s'atténuer, voire disparaître avec le temps...
En 1976, je retrouve du boulot à proximité de Besançon... dans l'enseignement... Simple prof jusqu'en 79, puis prof à temps plein et adjoint de direction jusqu'en 93...
A cette date je comprends à mes dépens qu'il ne faut pas faire trop d'ombre à ceux qui tiennent le manche...
Faire le boulot de deux à moi toute seule était incompréhensible pour les médiocres...
Je redeviens simple prof... j'y suis toujours, n'enseignant qu'en classes post-bac, en haut de l'échelle, pas trop loin de la retraite, et bien plus heureuse comme ça !
J'ai fini de digérer cet épisode seulement fin 2004... (voir plus loin)
Et pendant toutes ces années, une relation sexuelle assumée de temps en temps, vécue - pour moi - comme une punition, une corvée, malgré tout l'amour sincère que je porte à ma femme...
Grosse maladie de ma femme pendant plusieurs années... Je m'en sens responsable mais je n'ai aucun moyen d'y remédier... Elle finit par s'en sortir là où nombre d'autres sont passées ad patres...
Miracle? (je n'y crois pas) ou simplement volonté de vivre ?
Je me sens toujours aussi dégueulasse d'avoir encore, et sans aucune régression, ces pulsions de travestissement et cette sensation que je ne suis pas dans mon corps...
1994 : ma fille obtient son bac C... et part faire ses études au Canada...
1995 : mon père décède... une libération pour moi...
Je n'aurais pas pu lui dire que je n'étais pas le garçon qu'il voulait avoir fait et formé.
1998 : ma fille termine ses études et obtient son diplôme...
La cérémonie de remise des diplômes (au Canada, c'est quelque chose de grandiose) me procure un immense sentiment de soulagement... Je suis délivrée de ma mission...
Fin 1998 : un papillome inversé se déclare dans mon sinus... Je passe trois fois sur le billard.. ratée deux fois, seule la troisième me libère...
Je comprends alors que ce qui est coincé à l'intérieur DOIT sortir ou que j'y laisserai ma peau avec une saloperie de cancer ou quelque chose du même genre...
Je dis tout à un psy... une nullité : "Si votre femme ne vous convient pas, changez en !" Comment peut-on dire une connerie de ce type même si depuis 94 nous n'avions eu aucune relation sexuelle ?
Le problème n'était pas là, il n'a pas voulu l'entendre.
Fin 1999 : décès de ma mère... une autre libération...
Je continue à chercher comment faire sortir tout ça sans tout pulvériser autour de moi...
Car, même si ça peut sembler idiot, j'AIME ma femme !... d'un amour sincère et protecteur qui n'est en aucune façon basé sur le sexe...
En Juin 2001, je rencontre Jeanne, que j'avais déjà croisée sur le minitel...
L'époque minitel (les années 90) et l'époque internet (à partir de 98) m'ont fait comprendre que mon problème était celui de beaucoup d'autres, qui le vivaient ou l'assumaient de façons très variées...
J'ai rencontré bien des travs (Viviane en 93) mais je ne me sentais pas grand chose de commun avec ce qu'ils exprimaient.
Les discussions avec Jeanne (opérée en 2003 à Gand) me font beaucoup mieux comprendre ce qui se passe en moi...
J'avoue tout le paquet à ma femme... qui s'en doutait quand même un peu, mais n'arrivait pas vraiment à identifier clairement le problème...
En 2003, je dis tout à mon médecin et ami depuis 34 ans alors (date de mon arrivée à Besançon) et je commence une psychothérapie / psychanalyse...
Mon psy est un type étonnant qui m'a délivrée de pas mal de problèmes.
En particulier, il m'a fait sortir, début 2005, d'une phase dépressive causée par mon contexte professionnel.
J'ai cette fois bien fait le ménage entre l'essentiel et l'accessoire.
En 2004 je prends contact avec une équipe compétente en vue de ma réassignation... Mon psy a donné son accord écrit pour l'opération envisagée.
Le 18 Janvier 2005, mon médecin me perce les lobes des deux oreilles. A partir de cette date, j'aurai systématiquement deux perles (mon cadeau d'anniversaire de Juin 2004) ou deux anneaux aux oreilles. Signe peut être discret, mais important d'une féminisation en cours...
En 2005 également j'obtiens mon ALD en août, je commence l'épilation laser et je démarre mon traitement hormonal début octobre.
J'entame aussi pour de bon, en août, le "real life test"...
(Viviane m'a bien aidée là dessus)
A partir de là, Louise est pratiquement toujours en Louise...
Et je me suis mise aussi à m'exprimer et à participer à quelques rares forums (en particulier mutatis mutandis qui, à cette époque, était une référence) pour échanger avec des copines et aussi, si je peux, leur apporter quelque chose.
24 avril 2006: un grand jour ! L'équipe compétente a programmé mon opération: ce sera en 2008 !
J'ai commencé aussi, en juin, une "rééducation" de la voix... On verra bien s'il y aura des résultats...
J'ai malgré tout aussi pris contact pour fin octobre avec la spécialiste de l'équipe compétente dans ce domaine. Une petite intervention chirurgicale sur les cordes vocales ne lui semble pas indispensable en plus du travail de rééducation.
En septembre, je suis allée voir mon notaire pour qu'il prépare les éléments nécessaires à un acte de notoriété me permettant d'utiliser Louise comme prénom d'usage... Ca devient maintenant souvent difficile de ne pas être ressemblante à ce que disent mes papiers d'identité...
Mes collègues Dominique et Patrick, qui connaissent Louise en Louise depuis pas mal de temps ont signé en tant que témoins. Fin Octobre, le document était entre mes mains.
J'ai aussi pris contact avec une avocate dijonnaise pour faire changer mes prénoms par voie judiciaire.
Louise, transsexuelle, a définitivement pris le pas sur Jean-Louis, "homme" mal assumé, forcé à jouer un rôle qui n'était pas vraiment le sien...
Ma femme et moi avons décidé de poursuivre notre route ensemble...
Le plus difficile pour elle est de "trouver sa place" dans une nouvelle relation entre nous...
Ce n'est pas du tout (du tout) facile !
L'image qu'elle a d'elle même et celle qu'elle croit que les autres lui renvoient sont des obstacles importants à surmonter...
Mon psy essaye de l'aider et je suis sûre qu'il y parviendra...
2007 : Année qui a vu la fin de mon "coming-out"... Fin Janvier, c'est terminé, y compris sur le plan professionnel...
Année qui a vu le 17 Avril Jean-Louis devenir légalement Louise par jugement du T.G.I. ...
Il n'y a eu aucun blocage sur ce plan là.
Année d'achèvement de mes "deux ans de protocole"... en Octobre...
... et aussi du commencement fin Février de l'épilation électrique du visage (aïe !)...
Et quoi d'autre encore ?... Je n'ose pas croire à la réassignation avant la fin de l'année... Mais qu'est ce que je serais soulagée si c'était le cas !!
Le 9 Mai, j'apprends que je peux être opérée à Montréal le 30 Octobre par le Docteur Yvon Ménard. Là au moins j'ai une date ferme, ce que l'équipe de Gand n'avait pas pu ou voulu me préciser malgré plusieurs demandes de ma part...
C'est la raison pour laquelle je traverserai l'Atlantique. Ca me coûtera plus cher, mais la réussite est certaine.
Bien sûr j'ai dû me faire faire un passeport à mes anciens prénoms pour être sûre de pouvoir acheter mon billet d'avion suffisamment tôt. Mais maintenant je l'ai. A priori rien ne pourra m'empêcher d'aboutir !
Il y a devant moi encore quelques années d'espoir qui, comme chacun sait, fait vivre !
Qui vivra verra...
Et le Mardi 30 Octobre 2007, ça AURAIT DÛ être la renaissance de Louise sous le bistouri expert du Docteur Yvon Ménard à Montréal...
Cinq mois d'attente supplémentaires ! Merci Air France ....
30 Décembre 2007..... Faire le point en cette fin d'année...
Louise est désormais Louise, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7... aussi bien dans la vie professionnelle que n'importe où ailleurs... et sans le moindre problème...
Louise a des papiers conformes à son identité: permis de conduire, carte électorale, carte d'identité, passeport...
Il reste juste la carte Vitale, en cours de réalisation... Administrativement, Louise est donc bien définitivement Louise.Louise est acceptée par tous, à l'exception notable d'une collègue de sa conjointe, particulièrement étroite d'esprit, et d'un beau-frère tout aussi obtus... Leur point commun: tous les deux profs en fac de lettres... A croire que l'intellectualisme finit par obscurcir le bon sens et l'humanité... A passer par pertes et profits !
Par contre, l'amitié de certains (et surtout certaines) collègues de travail lui fait chaud au coeur (merci Pascale !)Louise n'est pas encore opérée... à cause de grévistes irresponsables sciant sans même s'en rendre compte la branche sur laquelle ils sont assis. Un report de 5 mois n'est cependant pas mortel... juste très dur à supporter !
En Mars, Louise volera vers Montréal sur Air Canada au départ de Zürich ! Les risques franco-français: terminé !Louise a des nénés encore trop petits... ce qui fait que Dr Yvon Ménard s'en occupera en même temps que du reste le 1er Avril 2008...
Louise a conservé ses anciennes ami(e)s et a surtout trouvé une Amie avec un A... Amie de Coeur, exceptionnelle sur tous les plans... Rien que pour ça, 2007 a été pour Louise une bonne année, malgré les déboires du 26 Octobre...
En 2008, outre un mois d'avril chargé avec la naissance programmée d'une seconde petite fille (quel bonheur !) et l'opération tant attendue, la suite du changement d'état civil l'occupera...
Passer de "M" à "F" et de "1" à "2" légalement tout en restant mariée, c'est possible. Il y a au moins un précédent...Louise est globalement sereine à l'orée de 2008...
Juin 2008..... Le 7... j'ai 58 ans... ma première petite fille a trois ans.. la seconde un peu plus de deux mois.... Désormais la plus grande partie de mon chemin est accomplie depuis le 1er Avril...
Il me restera à terminer mon changement d'état civil... j'entreprendrai ça au mois de Septembre...
Nous aurons franchi nos 37 ans de mariage le 7 Août prochain...
27 Décembre 2008 : Un an plus tard, quand je relis ce que j'ai écrit fin 2007...
C'est si récent et déjà si loin....
Louise est bien dans sa peau, n'ayant eu aucun problème physique depuis bientôt 9 mois...
Louise et sa conjointe sont toujours ensemble et n'ont aucune intention que ça change...
Et une confirmation: Lil est bien ma véritable Amie de Coeur... toujours aussi étonnante et exceptionnelle...
Louise a aussi retrouvé ses vieux copains ! 40 ans après...
Une question reste en suspens... mon changement d'état-civil... le ministère public ayant manifesté son opposition à ma requête, car ça le "trouble" que deux personnes de même "sexe" restent mariées (notre mariage ayant pourtant bien été célébré alors que nous n'étions pas de même sexe, la naissance de notre fille ayant confirmé la réalité biologique de cette question..)
Bref... on n'est pas au bout !
Projet pour 2009: revoir Doc Ménard, qui, le 20 Avril, s'occupera à faire quelques travaux sur mon visage... histoire de féminiser un peu mieux l'ensemble... A suivre donc !
17 Septembre 2009 : Un "fait divers" concernant mon amie Jeanne me fait beaucoup de peine...
4 Octobre 2010 : Plus d'un an sans que j'aie mis ma biographie à jour...
La vie s'écoule tranquillement, sans grand chose à mentionner...
Alors, pourquoi aujourd'hui ??? Juste parce que ça marque le jour de ma retraite d'enseignante, après... un certain nombre ... d'années dans ce milieu duquel je regretterai sans doute certain(e)s étudiant(e)s, mais certainement pas le "système"...
Une page se tourne ! Ainsi va la vie ?
NB: Je ne publie sur ce site que des éléments qui sont publiables... Le reste relève de la partie strictement privée de ma vie...
Louise.... (mise à jour le 6 Octobre 2010 ©)